Limage permet demblée au lecteur contemporain de pénétrer dans lunivers du XVI esiècle, dévoquer sans lourdeur ce contexte historique, avec parfois de très beaux graphismes. Elle apporte une plus grande clarté, rendant plus lisible lintrigue, ainsi simplifiée, alors que celle-ci, dans le roman, est souvent interrompue par des récits enchâssés. La BD reprend habilement des procédés cinématographiques : ainsi, à la page 21, la première vignette représente le palais du Louvre dans toute sa majesté, doù séchappent des paroles dans deux phylactères, avant quune seconde vignette nous introduise à lintérieur du Louvre, dans lappartement de la Dauphine où monsieur de Clèves fait le récit de sa rencontre avec mademoiselle de Chartres. Le mariage de la Princesse de Clèves est évoqué dans trois vignettes : la cérémonie religieuse, le repas en présence de la famille royale et les divertissements de musique et jonglerie, ce qui napparaît guère dans le roman. Des peintures quils ont à faire, les écartent à tout moment Posté dans,, par cotentinghislaine à 5:00 Commentaires fermés Admiration qui laisse place à létonnement : quelque chose de singulier l. 23 Dans le second paragraphe du roman, nous relevons, demblée, ce trait de caractère qui sera fatal au roi et que Mme de Lafayette introduit de manière insidieuse dans la trame narrative : Comme il réussissait admirablement dans tous les exercices du corps, il en faisait une de ses plus grandes occupations-Pour se trouver le soir au bal et au destin royal qui se faisait au Louvres, L45 cadre de la rencontre: exceptionnel et merveilleux On lui en parle de façon élogieuse. Deux superlatifs sont utilisés : lequel repose la poétique de léclat : Cependant, Que dire lorsquon sort dune lecture comme celle-ci? Dès les premières pages du livre, lécriture fait penser au théâtre ou à un récital. Cest tout bon, parfois affreux. Jen suis sorti bouleversé, envahi par un sentiment de tristesse, dimpuissance et de révolte. Marie de Guise 1515-1560, et pour père Jacques V, roi dÉcosse. Elle na que de lestime pour son mari, mais elle lui reste fidèle, lui avouant sa passion coupable. Tout dabord, la retraite à Coulommiers Mme de Clèves sest retirée à la campagne par crainte de rendre publics ses sentiments pour M. De Nemours : méloigner de la Cour, je veux éviter les périls, me retirer de la Cour. Quon ne sait rien du jeune homme, même après la rencontre et que Marivaux Toutefois, ce groupe rois et reines est mis en parallèle par rapport au pronom ils qui est le sujet de la proposition subordonnée conjonctive. On comprend que le couple Princesse de Clèves Duc de Nemours sera soumis à la pression des convenances. B de lamour entre Nemours et la princesse de Clèves Le prince de Clèves ne respecte pas les bienséances, notamment en laissant paraître trop visiblement sa réaction face à Mlle de Chartres : Il fut tellement surpris de sa beauté quil ne put cacher sa surprise. Un homme du monde ne doit pas montrer ainsi ses sentiments, et surtout pas à une jeune femme! Il aggrave cet irrespect en la regardant trop fixement et trop longtemps : il la regardait avec admiration, il la regardait toujours avec étonnement. Par opposition, les réactions de Mlle de Chartres traduisent un total respect des règles de bienséance, qui veulent, par exemple, quune jeune fille manifeste de la pudeur face aux regards masculins, ce que révèle son embarras, en gradation : elle ne put sempêcher de rougir, ses regards lembarrassaient, elle avait de limpatience de sen aller. Cependant elle ne déroge pas à la dignité que lui impose cette même bienséance : sans témoigner dautre attention aux actions de ce prince que celle que la civilité lui devait donner pour un homme tel quil paraissait. Le duc de Nemours répond aux canons de lidéal classique de lhonnête homme même si le récit se déroule au XVI transposition. Je dis fictions pour les distinguer des histoires véritables, jajoute daventures amoureuses, parce que lamour doit être le sujet principal du roman. 28 Chevalier de Méré, De la vraie honnêteté, Œuvres complètes, tome 3, éd. Par Ch-H. Boudhours, Les adjectifs qui définissent le duc se limitent à mieux fait, agréable et un air brillant. Lorsque lauteur utilise dune sorte pour qualifier la manière dont le Duc est décrit par la dauphine, on comprend que dune sorte sous-entend quelque chose dexceptionnel à propos du Duc mais sans pour autant entrer dans les détails. Il était difficile aussi de voir madame de Clèves pour la première fois, sans avoir un grand étonnement. Julien retient essentiellement 3 caractéristiques : Ce bal est donné en lhonneur des fiançailles de Claude de France fille du roi Henri II et du duc de Lorraine. Toute la cour est donc rassemblée. Cest un moment privilégié, exceptionnel. Lachat dune charge royale. Son père, ingénieur militaire au
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