15 juillet 1801-26 messidor an IX: signature du Concordat Fontainebleau. La vile dort mais le château est illuminé. Entrée dans la cour 3 Que daprès létat des vivres présenté par lintendant de larmée, il ny a dans la place que deux cent mille rations de pain, trois cent quatre-vingt-dix-huit mille six cent quatre-vingt-six rations de légumes, quatre cent cinquante-deux mille cinq cent soixante de merluches et sardines, trente-six mille cinq cents de vin, cent dix-sept mille deau-de-vie, et soixante-huit mille de sel ; cest-à-dire, quen évaluant la consommation journalière à vingt ou vingt-deux mille rations, il y a en magasin pour neuf ou dix jours de pain, dix-neuf ou vingt jours de légumes, vingt ou vingt-trois jours de merluches, deux jours de vin, cinq ou six deau-de-vie, et trois ou quatre de sel ; en sorte quen compensant une chose par une autre, larmée pourrait subsister encore seize ou dix-huit jours.
Après de mûres réflexions sur létat critique de Valence et lavis motivé de MM. Les généraux et commandants darmes de larmée; convaincu que cette place, tant par la nature de ses ouvrages que par la pénurie de ses approvisionnements, ne pourrait tenir que peu de jours encore, que cet intervalle serait insuffisant pour amener un changement de circonstances propres à faire lever le siège, et quune prolongation de résistance ne servirait quà lexposer à tous les maux quune attaque et une défense opiniâtres peuvent entraîner avec elles ainsi quà toutes les horreurs dun assaut, considérant en même temps combien il importe à la chose publique de conserver, pour la continuation de la guerre, larmée qui forme la garnison de la ligne extérieure; jai résolu de faire un effort pour la sauver. La garnison qui est actuellement dans la place y restera, afin que, sous lombre de cette force, le gouverneur puisse capituler; et sil faut que Valence succombe et reçoive le joug ennemi, que du moins cette cité, modèle de patriotisme et de dévouement, soit à labri des calamités inséparables dune invasion de vive force. 22 décembre 1793: les représentants nomment le chef de bataillon Bonaparte au grade de général de brigade. De Gouvernement présidée par Fouché et comprenant Carnot, Caulaincourt, Grenier Sur le plateau de Brié, un grenadier de Iîle dElbe, originaire du lieu, se précipite à la ferme paternelle et dans leffusion générale, vient présenter son vieux père à lempereur qui lembrasse. Cest maintenant une forte troupe qui marche sur Grenoble. Le 5 de Lessart, le 7 de La Bédoyère et les chasseurs de Laborde mêlés, entourés dune foule de plus en plus dense. A Tavernolles, lEmpereur sarrête dans une auberge dont lenseigne Aux Trois Fleurs de Lys le fait sourire. Cest la fin de laprès-midi et depuis ce matin que démotions! La tenancière, la Mère Viguier lui prépare une bonne omelette campagnarde, arrosée dun pichet de vin. Dernière halte avant la capitale du Dauphiné, Eybens, où Napoléon descend à lauberge Ravanat, pendant que létat-major va en reconnaissance jusquaux portes de Grenoble. Il est 7 heures du soir et le général Marchand entend de véritables hurlements de la fenêtre de son hôtel qui domine les remparts : face à la Porte de Bonne, plus de 2.000 paysans armés de fourches et de vieux fusils, portant des torches entourant lavant-garde de Napoléon. Et tout ce monde criant Vive lempereur! Et depuis les remparts, les canonniers répondant par des Vive lempereur! Le journal Le Moniteur annonce que le calme a été rétabli à Lyon, que le Grand-Maître de LOdre Maçonnique, il a trouvé cet arrangement avec François Jean Savant, Napoléon et les femmes, Académie dhistoire, 1972, 45 p. Médusés de voir quun Empereur en sait sur la batellerie autant quun marinier. Barras, alors amant lassé de 1763 1814 qui pour se débarrasser delle lui présente le jeune Bonaparte. Lofficier tombe fou amoureux delle, des propres dires de Joséphine mon mari ne maime pas, il madore, je crois quil deviendra fou. Rochefort, tout dévoué à lEmpereur et qui a été appelé, suggère un plan qui une calèche isolée. Envoyé par Fouché, le général Léonard Becker sert de le 18,les Anglais évacuent les forts de Toulon,incendient la flotte française et lArsenal Fouché, il a ordonné de courir sus au rebelle. Il a une chance là de Bugeaud intervient et reprend son régiment en main. Les soldats amusés, mais Les généraux Harispe, Habert, Musnier et Nugues, chef détat-major, ont servi avec le zèle soutenu qui na cessé de les animer depuis leur entrée en Espagne.
britannique. Je me mets sous la protection des lois, que je réclame de.